Le diagnostic et le traitement du cancer sont un processus complexe qui nécessite l’expérience et les compétences de plusieurs professionnels de santé, souvent appelés l’équipe d’oncologie (également appelée l’équipe de soins en cancérologie ou l’équipe de soins pluridisciplinaires). Ce blog passe en revue les facteurs de risque de cancer, les cinq principaux types de cancer et les tests de dépistage utilisés pour diagnostiquer le cancer. Mais pour que les gestionnaires sinistres comprennent le diagnostic, ils doivent comprendre la signification du compte-rendu anatomopathologique. Aussi, nous examinerons également les types de systèmes de classification par stade et par grade du cancer, ainsi que l’importance de l’analyse des biomarqueurs.
Le rôle de l’anatomopathologiste
L’équipe d’oncologie comprend généralement un oncologue, une infirmière en oncologie, une infirmière praticienne en oncologie, un coordinateur, un travailleur social en oncologie, un pharmacien, un conseiller en génétique, un diététicien agréé, un professionnel de la santé mentale, une personne de soutien, un anatomopathologiste. Les médecins anatomopathologistes sont des médecins spécialisés dans le diagnostic des maladies. Ils reçoivent des échantillons de tissus biopsiés et effectuent un examen macroscopique d’un échantillon en décrivant son aspect à l’œil nu en fonction de la couleur, de la taille, de l’étendue et des caractéristiques du cancer. Un examen histopathologique (microscopique) du tissu est effectué afin de déterminer si une tumeur est présente, si elle est cancéreuse ou non, le type de cancer (c’est-à-dire carcinome, sarcome, etc.) et le comportement de la tumeur (c’est-à-dire bien différenciée ou mal différenciée).
Les tests de biomarqueurs permettent au médecin anatomopathologiste de fournir un diagnostic définitif. Une fois le cancer diagnostiqué, l’anatomopathologiste détermine le grade et le stade du cancer, ce qui facilite la planification du traitement et l’évaluation du pronostic.
Les diagnostics définitifs ont permis d’améliorer la prévention et l’enseignement en matière de cancer.
Comprendre les risques de cancer
Connaître les causes du cancer permet de mieux comprendre la prévention, la détection précoce et la gestion du cancer. Si un facteur de risque est connu, il est plus facile de l’éviter.
- Les facteurs de risque qui peuvent être modifiés sont souvent appelés « facteurs liés au mode de vie » et comprennent le tabagisme, la consommation d’alcool, une mauvaise alimentation, l’exposition aux rayons ultraviolets (soleil) et certaines infections virales, telles que le papillomavirus humain (HPV).
- Les facteurs de risque non modifiables comprennent les antécédents familiaux, l’âge et la prédisposition génétique.
- L’exposition à des produits chimiques ou à des substances dangereuses peut augmenter le risque de cancer. Parmi les substances cancérigènes les plus connues figurent l’amiante, le nickel, le cadmium, le radon, le chlorure de vinyle et le benzène.
Le risque de développer un cancer dépend de la quantité, de la durée, de la fréquence et du moment de l’exposition.
Diagnostic du cancer
Les signes et symptômes sont des moyens par lesquels l’organisme vous informe que vous souffrez d’une blessure, d’une affection ou d’une maladie. Les signes et symptômes du cancer dépendent de la localisation du cancer, de sa croissance, de l’importance de sa propagation (métastases) et de la façon dont il affecte les organes ou les tissus adjacents. Les signes et symptômes les plus courants sont la fièvre, les saignements, la fatigue, la douleur, les gonflements ou grosseurs et la perte de poids.
Les tests de dépistage de routine tels que la mammographie, le frottis cervical ou la coloscopie peuvent permettre de détecter les cancers du sein, du col de l’utérus ou colorectal (respectivement) à un stade précoce, avant l’apparition des symptômes.
Les analyses de laboratoire ou les analyses de sang peuvent jouer un rôle important dans le diagnostic de la leucémie ou du lymphome de Hodgkin. Bien que les analyses de sang ne permettent pas à elles seules de diagnostiquer la plupart des cancers, certaines substances chimiques et protéines présentes dans le sang peuvent faciliter le diagnostic. Les analyses d’urine peuvent aider à détecter la présence de certains cancers, notamment le cancer de la vessie, du rein, de la prostate et du col de l’utérus.1
En général, le diagnostic d’un cancer commence par un examen clinique. Des examens complémentaires sont recommandés en cas de suspicion de cancer. L’imagerie diagnostique telle que le scanner, l’imagerie par résonance magnétique (IRM), la scintigraphie osseuse, l’échographie ou la tomographie par émission de positons (TEP) permet de détecter la localisation et la taille d’une tumeur suspecte.
La biopsie est le moyen le plus efficace de diagnostiquer un cancer. Un échantillon de la tumeur est prélevé lors d’une intervention chirurgicale, par biopsie ou par prélèvement sanguin. Les échantillons de sang ou de tissu sont ensuite envoyés au service d‘anatomopathologie pour analyse.
Types de cancer
Les cancers sont classés en fonction du type de liquide ou de tissu dont ils proviennent, ou en fonction de la localisation dans l’organisme où ils se sont développés pour la première fois.